Surdosage en barbituriques

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Surdosage de Barbiturique
Description de cette image, également commentée ci-après
Structure et représentation de phénobarbital
Causes Accidentel, suicide[1]
Durée 6-12 heures[2]
Complications Œdème aigu du poumon[2]
Traitement
Diagnostic Analyses de sang ou d'urine[3]
Traitement Assistance respiratoire, charbon de Belloc[4],[5]
Spécialité Médecine d'urgenceVoir et modifier les données sur Wikidata
Épidémiologie
Fréquence Rare[6]
Classification et ressources externes
CIM-10 F13 et T42.3Voir et modifier les données sur Wikidata
CIM-9 969Voir et modifier les données sur Wikidata
eMedicine 813155

Wikipédia ne donne pas de conseils médicaux Mise en garde médicale

Le surdosage en barbituriques est un empoisonnement dû à des doses excessives de barbituriques[7]. Les symptômes comprennent généralement des difficultés à penser, une mauvaise coordination, une diminution du niveau de conscience et une diminution de l'effort respiratoire (dépression respiratoire)[8]. Les complications d'un surdosage peuvent comporter un œdème pulmonaire non cardiogénique[2]. Si la mort survient, cela est généralement dû à l'absence de respiration[1].

Une surdose de barbituriques peut survenir par accident ou intentionnellement dans le but de causer la mort[1]. Les effets toxiques s'ajoutent à ceux de l'alcool et des benzodiazépines[1]. La dose létale varie selon la tolérance d'une personne et la façon dont le médicament est pris[1]. Les effets des barbituriques se produisent par le neurotransmetteur GABA[2]. L'exposition peut être vérifiée en testant l'urine ou le sang[3].

Le traitement consiste à soutenir la respiration et la tension artérielle d'une personne[2],[4]. Bien qu'il n'existe pas un antidote, le charbon de Belloc peut être utile[4],[5]. Plusieurs doses de charbon peuvent être nécessaires[6]. L'hémodialyse peut parfois être envisagée[5]. L'alcalinisation de l'urine ne s'est pas avérée utile[5]. Alors qu'autrefois une cause fréquente de surdosage, les barbituriques sont maintenant une cause rare[6].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d et e (en) Benjamin J. Sadock et Virginia A. Sadock, Kaplan & Sadock's Concise Textbook of Clinical Psychiatry, Lippincott Williams & Wilkins, (ISBN 9780781787468, lire en ligne [archive du ]), p. 149
  2. a b c d et e John A. Marx Marx, Rosen's emergency medicine : concepts and clinical practice, Philadelphia, PA, Elsevier/Saunders, , 8th éd., Sedative Hypnotics (ISBN 978-1455706051), « 165 »
  3. a et b (en) Jill M. Baren, Pediatric Emergency Medicine, Elsevier Health Sciences, (ISBN 978-1416000877, lire en ligne [archive du ]), p. 955
  4. a b et c (en) Robert G. Carroll, Problem-based Physiology, Elsevier Health Sciences, (ISBN 978-1416042174, lire en ligne [archive du ]), p. 99
  5. a b c et d DM Roberts et NA Buckley, « Enhanced elimination in acute barbiturate poisoning - a systematic review. », Clinical Toxicology, vol. 49, no 1,‎ , p. 2–12 (PMID 21288146, DOI 10.3109/15563650.2010.550582)
  6. a b et c D Müller et H Desel, « Common causes of poisoning: etiology, diagnosis and treatment. », Deutsches Ärzteblatt International, vol. 110, no 41,‎ , p. 690–9; quiz 700 (PMID 24194796, PMCID 3813891, DOI 10.3238/arztebl.2013.0690)
  7. (en) Bloomsbury Publishing, Dictionary of Medical Terms, Bloomsbury Publishing, (ISBN 9781408102091, lire en ligne), p. 37
  8. MF Weaver, « Prescription Sedative Misuse and Abuse. », The Yale Journal of Biology and Medicine, vol. 88, no 3,‎ , p. 247–56 (PMID 26339207, PMCID 4553644)